Jean Krakowiecki

publiées le 1er août 2010
mise à jour le 16 avril 2018

Le stress féminin

Le stress féminin n’est pas un stress spécifique réservé à un sexe défini, puisque le stress est une réponse de l’organisme à un stresseur. (Et donc inhérent à l’être humain en général)
Et ce sont ces stresseurs que l’on va trouver chez la femme plutôt que chez l’homme.

Nous allons retrouver ces stresseurs au travers d’une généralité et d’un modèle, tous deux limités. Toutefois, ils sont suffisamment remarquables pour être traités à part dans un chapitre.

Il est à noter que les « stresseurs » sont désignés par le mot « stress », dans les articles cités ci-après. Bien que cela n’enlève rien à la qualité des textes, nous tenons à prévenir le lecteur, car selon nous, une bonne gestion du stress passe par la différence perçue consciemment entre Stimulus (stresseur), stress (réponse de l’organisme), et conséquence(s)...

1. La femme croit se libérer en adoptant des valeurs masculines.

C’est d’ailleurs comme cela que les « cigarettiers » ciblent leur publicité dans les pays en voie de développement : en montrant une femme avec une cigarette à la bouche, symbole d’émancipation et donc de liberté !

« Notre part d’ombre » par Marlyse TSCHUI

2. La femme projette sa réalité sur celle de l’homme

« La femme comprend le monde au travers de sa réalité » par Jean KRAKOWIECKI

« Les stress négatifs de la condition féminine » par Dominique CHALVIN

3. Une étude de l’OMS sur le stress des femmes en 1994

« Les femmes sont plus exposées aux assauts du stress » par Laurent MOSSU

4. Physiologiquement, la femme est différente de l’homme. Elle est moins sensible au stress.

« Le stress est-il mieux géré par les femmes ? » Article de « Science & Vie » – n° 1043 – Août 2004.

Je voudrais attirer l’attention sur le fait que contrairement à ce que certaines personnes avancent (des hommes !), la société est faite par et pour les hommes ! La culture de notre société dans pratiquement toutes les parties du monde, en témoigne.

L’excision n’est comparable en rien à la circoncision, son objectif est bien d’empêcher une jouissance sexuelle de la femme. Cette ablation sanguinaire peut éventuellement être complétée par la couture des lèvres du sexe qui se déchireront au moment de l’accouchement !

L’excision est interdite en France mais la prévention de ces techniques machistes moyenâgeuses, n’existe pas ! De plus, la famille ou les « bourreaux » n’écopent en général qu’une peine avec sursis... après tout, c’est une question de culture !

99 % des films pornographiques sont créés à destination des hommes et la femme y tient une place d’objet sexuel et non pas de partenaire, ce qui génère des problèmes chez les jeunes qui n’ont que ce modèle représentatif de la femme...

La langue est révélatrice aussi de cette réalité où la dominance mâle régit notre conception inconsciente de qui commande ici ! Des essais peu fructueux d’évolution de notre langue, notamment des métiers ont fait sourire, mais ils ont le mérite d’exister et de créer une dynamique et une prise de conscience de nos mentalité. (Au fait, on dit une docteur ou une doctoresse ?)

Enfin, à travail égal, une femme, en moyenne, percevra un salaire inférieur de 10 à 30 % à celui d’un homme !

Jean Krakowiecki.
Institut de Recherche sur le Stress.